dimanche 2 août 2009

La science, une affaire de phallus?

Bien oui, déjà une nouvelle adresse. Pourquoi? Parce que ce blogue n'était pas assez anonyme et que ça me bouffait tous mes sujets d'écriture à force d'avoir peur de froisser qui que ce soit.

Pourquoi no-ether?

Emmy Noether (1882-1935) était une mathématicienne chevronée, reconnue par les plus grands comme Albert Einstein et David Hilbert, pour ne nommer que ceux-là. Elle a surtout concentré ses travaux sur la conservation de la symétrie et des grandeurs. Je n'élaborerai pas davantage parce que c'est mon professeur de chimie-physique qui nous en a parlé la session dernière et que je risque de m'emmêler plus qu'autre chose dans le peu que j'y ai compris (et dont je me souviens).

Toujours est-il qu'elle est un des premiers modèles de femmes en science (à part Marie Curie) et que plusieurs hommes (dont ses étudiants) ont du l'aider à mettre ses théories de l'avant pour qu'elle soit finalement reconnue. Imaginez, elle devait même demander des dérogations pour passer les examens des cours qu'elle suivait à l'université!

Aujourd'hui encore, malgré le fait qu'elles soit parfaitement acceptées dans le milieu, la minorité de filles en sciences est flagrante, même au bac. Le seul programme dans lequel on ne s'étonne pas de voir une majorité de filles est en biologie. Autrement, en informatique, en mathématiques, en physique et en chimie, on remarque qu'elles sont peu présentes de manière plus ou moins importante, dépendamment des années et des programmes.

Est-ce que les filles font de moins bonnes scientifiques? Non, tout le monde dans le "milieu" s'entend sur ce point. Peut être est-ce que ça ne semble pas assez girly ou sexy. Peut être aussi est-ce parce que les sciences semblent être un domaine trop froid, rigide et sans contact humain pour beaucoup de demoiselles, je ne sais pas trop. Peu importe, en étant maintenant une wannabe-scientifique, j'ai parfois l'impression d'avoir comme responsabilité de briser le stéréotype et les idées préconçues. Depuis mon arrivée à l'université, je ne me suis jamais sentie aussi libre de dire ce que je pense, je n'ai jamais autant vécue en synergie avec les autres, je n'ai jamais autant voulu dépasser les limites, tout ça parce que j'étudie des petites "boules" qu'on s'amuse à appeller électrons et qu'on se bidonne à voir ce que ça fait de les déplacer, de les mélanger.

Bref, tout ça pour dire que je n'ai pas envie de porter mon blogue UNIQUEMENT sur la place des filles en sciences, mais disons que, de temps à autre, j'essairai de briser l'image des geeks à lunettes désespérés.

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