jeudi 20 août 2009

Ça va un peu mieux.

Cette chanson me donne envie de danser sur la table d'un bar quelconque. Peut être dans deux semaines, qui sait. Fergie est une pute, mais David Guetta est le dieu des DJs.


Homesick

J'ai juste envie de retourner à Sherbrooke. Le plus simple accrochage avec mes parents me déprime à fond. J'ai juste envie d'en finir avec ces vacances de merde où je fuis mon père sans bonne raison et je compense le vide par trop de dépenses inutiles. I don't feel like I belong here.

Heureusement il y a les amis, mais je n'ai pas l'impression d'avoir tant à dire. Je me sens fade ici. J'ai des cheveux affreux, une peau honteusement laide et des grosses cernes mauves, et le pire c'est que tout produit cosmétique m'appartenant a été déposé par mégarde dans une boîte et m'attend dans mon futur appartement. I feel so fucking ugly.

Si c'était pas d'un CV à aller porter (why the fuck est-ce que je veux faire un stage dans mon coin anyway) et d'autre paperasse diverse à régler, j'partirais live là. J'étouffe, comment est-ce que j'ai pu vivre 19 ans ici, j'ai pas trop compris. Je veux m'en aller.

samedi 15 août 2009

Réinventer sa vie en 24h

Hier, en repassant mon rapport de stage avec ma superviseure, le sujet a dérivé sur ma passion pour l'écriture. "Ah oui? Tu écris des nouvelles? À propos de quoi?" qui fut répondu d'un hésitant "Ah euh... bien à propos de plusieurs choses là...". N'empêche, après ce bref moment de malaise et gêne intense, ma boss a rajouté "Et journaliste scientifique, ça te tente?". Oh que oui ça me tente. Je ne saisis toujours pas pourquoi je n'y avais jamais pensé.

Donc voilà, une option de plus à rajouter après le bacc. Je dois avouer que la bourse Fernand-Seguin m'a toujours beaucoup tentée. Cependant, j'estime mes chances nulles d'être sélectionnée dans ce genre de trucs (une des gagnantes des années passées avait un bacc en communication spécialisée en sciences alors que je n'ai jamais suivi de cours poussé en écriture). La bourse vient avec six mois de stages. Ça serait une chance unique, ça ne doit pas courir les rues des opportunités de stage du genre mais, en même temps, ça boulverserait mon cursus scolaire, m'éloignerait de la maîtrise, peut être que j'aimerais même pas ça et, en plus, être journaliste n'amène pas une grande sécurité d'emploi.

Anyway, ça fait que 24h que cette alternative s'est rajoutée à mes potentiels projets futurs, rien ne sert de s'emballer trop vite. Disons juste que je ne dis pas non, au contraire.

lundi 10 août 2009

Le divan brun

Ça y est, tout est paqueté: les chaudrons, les manuels d'école et les jolis talons hauts noirs. L'appartement semble tellement vide même si, tout compte fait, il ne fut pas vraiment rempli de grand chose durant la dernière année. Je fais un dernier survol des pièces, afin de m'assurer que tout y est, que rien ne manque. Je finis ma tournée par le salon, et mes yeux se posent sur le divan brun qui semble tout seul dans cette grande pièce maintenant nue.

Ce divan qui a connu un début bafoué pour conclure à moitié une amitié qui ne valait pas grand chose finalement. Ce divan sur lequel j'ai posé ma tête sur ton épaule pendant ce film qu'on regardait à même ton portable, démunis de télévision qu'on était, lors de notre première fin de semaine à Sherbrooke. Le même sur lequel j'étais lorsque, d'un trop plein d'émotions, je t'ai dit tout ce que j'avais sur le coeur d'une voix un peu trop aigüe. Le fameux divan anti-confort sur lequel mon maintenant futur coloc avait sauté pour ensuite feindre l'indifférence face à la dureté du coup sur ses fesses. L'endroit où j'ai rédigé le plus souvent mes rapports de laboratoire, où j'ai pleuré le divorce de mes parents, où je l'ai entendue jouir un peu trop bruyamment à mon goût dans la chambre d'à côté. Le spot où je m'installais pour parler à ma mère tous les dimanches soirs au téléphone, où je m'accaparais trop souvent du micro quand on jouait à Rock Band.

Ouais. Décidémment, ce divan en a vu pas mal, en une seule année. En espérant que le prochain en voit autant, avec une majorité d'évènements positifs si possible.

samedi 8 août 2009

Le spectre agaçant d'une ancienne relation

Ça colle à ma peau et ça me dérange. Est-ce que c'est moi qui a trop de facilité à accepter qu'une chose entre deux personnes est terminée? Personnellement, quand je mets fin à une relation, c'est parce que ça fait des semaines que je mijote, que je pèse le pour et le contre, que j'encaisse les conflits en tentant des compromis. Bref, quand j'amène le sujet, c'est impossible que l'autre ne l'ait pas venu venir. Mes décisions sont réfléchies et je n'ai jamais regretté d'avoir rompu lorsque je l'ai fait.

De ce que j'ai appris lors de mes jeunes expériences amoureuses d'adolescente, la meilleure attitude à adopter suite à une relation fraîchement rompue est l'indifférence. Ça ne crée aucun message qui pourrait être mal interprété sans pour autant qu'on se crie des insultes de tout bord tout côté. Bref, après une rupture, j'ai besoin d'espace, de reconstruire ma vie sociale et affective, de faire mon petit bout de chemin quoi, avant de pouvoir reparler à un ex. Somme toute, je juge ces besoins normaux, raisonnables et sains.

Est-ce qu'il y a donc quelqu'un qui peut m'expliquer pourquoi la majorité de gars que j'ai fréquentés semblent incapables d'en faire autant? Pourquoi est-ce que c'est urgent pour eux de devenir amis? Est-ce que c'est moi qui en demande trop? C'est si difficile que ça, se détacher? Est-ce que, au fond, je n'ai jamais aimé de ma vie? Je suis carrément écoeurée de ces gens qui s'acharnent à immédiatement recoller une ancienne relation amoureuse. Merde, quand c'est fini, c'est fini. Fais ta vie, prouve-moi que c'est vraiment un dossier clos notre histoire, et après on verra.

Que j'en vois un me dire que mon indifférence est en fait de l'orgueil mal placé. Je veux simplement vivre ce que j'ai à vivre et apprendre des erreurs du passé sans que ce dernier ne se mèle trop au présent.

dimanche 2 août 2009

La science, une affaire de phallus?

Bien oui, déjà une nouvelle adresse. Pourquoi? Parce que ce blogue n'était pas assez anonyme et que ça me bouffait tous mes sujets d'écriture à force d'avoir peur de froisser qui que ce soit.

Pourquoi no-ether?

Emmy Noether (1882-1935) était une mathématicienne chevronée, reconnue par les plus grands comme Albert Einstein et David Hilbert, pour ne nommer que ceux-là. Elle a surtout concentré ses travaux sur la conservation de la symétrie et des grandeurs. Je n'élaborerai pas davantage parce que c'est mon professeur de chimie-physique qui nous en a parlé la session dernière et que je risque de m'emmêler plus qu'autre chose dans le peu que j'y ai compris (et dont je me souviens).

Toujours est-il qu'elle est un des premiers modèles de femmes en science (à part Marie Curie) et que plusieurs hommes (dont ses étudiants) ont du l'aider à mettre ses théories de l'avant pour qu'elle soit finalement reconnue. Imaginez, elle devait même demander des dérogations pour passer les examens des cours qu'elle suivait à l'université!

Aujourd'hui encore, malgré le fait qu'elles soit parfaitement acceptées dans le milieu, la minorité de filles en sciences est flagrante, même au bac. Le seul programme dans lequel on ne s'étonne pas de voir une majorité de filles est en biologie. Autrement, en informatique, en mathématiques, en physique et en chimie, on remarque qu'elles sont peu présentes de manière plus ou moins importante, dépendamment des années et des programmes.

Est-ce que les filles font de moins bonnes scientifiques? Non, tout le monde dans le "milieu" s'entend sur ce point. Peut être est-ce que ça ne semble pas assez girly ou sexy. Peut être aussi est-ce parce que les sciences semblent être un domaine trop froid, rigide et sans contact humain pour beaucoup de demoiselles, je ne sais pas trop. Peu importe, en étant maintenant une wannabe-scientifique, j'ai parfois l'impression d'avoir comme responsabilité de briser le stéréotype et les idées préconçues. Depuis mon arrivée à l'université, je ne me suis jamais sentie aussi libre de dire ce que je pense, je n'ai jamais autant vécue en synergie avec les autres, je n'ai jamais autant voulu dépasser les limites, tout ça parce que j'étudie des petites "boules" qu'on s'amuse à appeller électrons et qu'on se bidonne à voir ce que ça fait de les déplacer, de les mélanger.

Bref, tout ça pour dire que je n'ai pas envie de porter mon blogue UNIQUEMENT sur la place des filles en sciences, mais disons que, de temps à autre, j'essairai de briser l'image des geeks à lunettes désespérés.

samedi 1 août 2009

Otage

Désolée si mon blogue a moins de substance. Il y a cette frontière entre le besoin d'écrire et d'autres besoins bien plus nécessaires qui est soudainement devenue très étroite dernièrement.

Et je ne règle pas mes comptes en ligne.