samedi 31 octobre 2009

Éphémérite

Je sens que je tombe tout doucement, en longueur. C'est peut être dans ma tête, c'est peut être encore des fausses idées. Mais la chute est si agréable...

samedi 3 octobre 2009

Bullet with butterfly wings

Le matin c’est toujours pareil. Les vêtements revolent partout, j’éparpille ma pile de livres dans le salon et je fais déborder le café de mon thermos. Mes cheveux ne retombent jamais comme je le voudrais, j’ai les yeux pochés et j’oublie souvent de prendre ma rôtie du grille-pain, la retrouvant froide et dure au soir.

Quand je me montre assez motivée pour prendre le bus de 7h10 afin de réviser un peu avant les cours, c’est calme et frais dehors et il y a toujours cet étrange de monsieur qui parle à tout le monde à l’arrêt. J’ai de la musique dans les oreilles, souvent un truc mélancolique, parce que la mélancolie c’est mieux quand tout est encore un peu embrumé autour de soi. Arrivée à la faculté, c’est encore plus vide, il n’y a souvent que moi, en tête à tête avec un protocole que je n’ai pas assez bien lu la veille et mon café.

Et quand les collègues arrivent, ils vont tous à des tables autour, mais jamais à la mienne. Je dois vraiment être emmerdante ou sans intérêt cette session pour être autant mise à part.

dimanche 20 septembre 2009

Les brèves

Finalement, la peine d'amour s'est transformée en petite déception, apparamment j'ai les nerfs moins à vifs qu'il y a cinq ans. Je suis (encore) en période de questionnement, à savoir qui je suis, qui je veux être, qui je veux aimer et qui je veux dans mon lit. Parfois, j'aimerais être capable de prendre des risques. À la place, je me saoule et je passe pour une parfaite folle sans tête devant des gars intéressants - c'est pas très glamour et encore moins sexy comme première impression.

Il y a aussi le paternel qui fait terriblement de la merde dans la vie de ma mère et, tranquilement pas vite, dans la mienne. C'est à croire qu'il a divorcé de moi en même temps que de son mariage.

lundi 7 septembre 2009

Je croyais qu'on ne vivait qu'une seule vraie peine d'amour dans une vie, celle qui déchire, qui questionne sur le sens de la vie. J'avais vécu la mienne à 15 ans, j'en fut torturée pendant une bonne année à pleurer un gars qui n'en valait probablement la peine. Ça laisse ses traces. Mais je croyais que j'avais fait mon tour et que ma vie ne serait maintenant parsemée de quelques déceptions facilement surmontables.

Si seulement j'avais eu raison. Cette fois-ci, c'est moins pire, c'est moins vif, mais bordel que ça énerve, que ça questionne. Tout dans ma personne semble à restructurer. J'ai pas envie de vivre une autre année comme ça. J'ai pas envie de le regarder aller comme ça, en essayant d'être gentille avec elle.

jeudi 20 août 2009

Ça va un peu mieux.

Cette chanson me donne envie de danser sur la table d'un bar quelconque. Peut être dans deux semaines, qui sait. Fergie est une pute, mais David Guetta est le dieu des DJs.


Homesick

J'ai juste envie de retourner à Sherbrooke. Le plus simple accrochage avec mes parents me déprime à fond. J'ai juste envie d'en finir avec ces vacances de merde où je fuis mon père sans bonne raison et je compense le vide par trop de dépenses inutiles. I don't feel like I belong here.

Heureusement il y a les amis, mais je n'ai pas l'impression d'avoir tant à dire. Je me sens fade ici. J'ai des cheveux affreux, une peau honteusement laide et des grosses cernes mauves, et le pire c'est que tout produit cosmétique m'appartenant a été déposé par mégarde dans une boîte et m'attend dans mon futur appartement. I feel so fucking ugly.

Si c'était pas d'un CV à aller porter (why the fuck est-ce que je veux faire un stage dans mon coin anyway) et d'autre paperasse diverse à régler, j'partirais live là. J'étouffe, comment est-ce que j'ai pu vivre 19 ans ici, j'ai pas trop compris. Je veux m'en aller.

samedi 15 août 2009

Réinventer sa vie en 24h

Hier, en repassant mon rapport de stage avec ma superviseure, le sujet a dérivé sur ma passion pour l'écriture. "Ah oui? Tu écris des nouvelles? À propos de quoi?" qui fut répondu d'un hésitant "Ah euh... bien à propos de plusieurs choses là...". N'empêche, après ce bref moment de malaise et gêne intense, ma boss a rajouté "Et journaliste scientifique, ça te tente?". Oh que oui ça me tente. Je ne saisis toujours pas pourquoi je n'y avais jamais pensé.

Donc voilà, une option de plus à rajouter après le bacc. Je dois avouer que la bourse Fernand-Seguin m'a toujours beaucoup tentée. Cependant, j'estime mes chances nulles d'être sélectionnée dans ce genre de trucs (une des gagnantes des années passées avait un bacc en communication spécialisée en sciences alors que je n'ai jamais suivi de cours poussé en écriture). La bourse vient avec six mois de stages. Ça serait une chance unique, ça ne doit pas courir les rues des opportunités de stage du genre mais, en même temps, ça boulverserait mon cursus scolaire, m'éloignerait de la maîtrise, peut être que j'aimerais même pas ça et, en plus, être journaliste n'amène pas une grande sécurité d'emploi.

Anyway, ça fait que 24h que cette alternative s'est rajoutée à mes potentiels projets futurs, rien ne sert de s'emballer trop vite. Disons juste que je ne dis pas non, au contraire.